Les métiers du vert, entre fierté et méconnaissance
Une enquête de l’Unep en janvier 2021 apporte beaucoup d’optimisme... Une incitation pour tous les acteurs à faire la promotion de la filière.
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«Malgré une forte attirance pour les métiers “verts”, les jeunes n’osent pas se lancer faute d’information » : ainsi l’Union nationale des entreprises du paysage (Unep) résume-t-elle une enquête d’opinion réalisée pour elle par l’institut de sondage YouGov. Sa publication, en janvier dernier, atteste que le contexte actuel bouscule les ambitions professionnelles de la jeune génération.
Alors que de très nombreux demandeurs d’emploi risquent de rencontrer des difficultés à s’insérer dans le monde du travail cette année et les suivantes, il est utile de valoriser les métiers qui recrutent et qui sont en tension. Parmi eux, ceux liés à la transition verte semblent surtout répondre aux aspirations des jeunes actifs, avec une probable fierté à travailler concrètement dans le secteur de la défense de l’environnement. Et dans le vaste panel de métiers potentiels, les emplois en prise directe avec le terrain attirent plus particulièrement.
Nous pouvons faire des heureux !
« Les chiffres rendent optimiste car ils confirment l’envie des jeunes d’agir concrètement en faveur de la transition verte. Il est désormais de notre devoir de montrer la diversité de nos métiers et de déclencher des vocations, chez eux, bien sûr, mais aussi chez des personnes en reconversion, qui souhaiteraient s’investir dans ces professions d’avenir. Sans en connaître toute la technicité ou leur diversité, les jeunes Français adhèrent pourtant aux valeurs portées par nos métiers, qui font envie et attirent. Nous regardons dans la même direction et partageons les mêmes ambitions en matière de protection de la biodiversité ou de ville verte résiliente. Nous pouvons faire des heureux dans les deux camps », commente Laurent Bizot, chef d’une entreprise du paysage et président de l’Unep, dont l’ambition est de rendre plus visibles encore les métiers du paysage en 2021.
Parmi d’autres, l’Unep parie, depuis longtemps, sur l’apprentissage ou l’alternance afin d’aider les jeunes à se projeter au mieux dans la filière. Et près d’un quart (23 %) des recrutements dans le paysage ont été réalisés en contrat d’apprentissage et d’alternance* fin 2020, contre 6 % au cours du premier semestre de la même année.
Odile Maillard*Selon le baromètre Val’hor-Unep-Agrica au second semestre 2020.
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